VIE D’ART 1990/2023

Florantin d’adoption, il est né à Pieve Santo Stefano le 23 Juin 1970

1991. Mai – sortie de PAOLO GENNA, oeuvres 1990/91 Graph’Idea, Florence, mai 1991. Texte critique de Pier Paolo Castellucci. Le catalogue est classé au MoMA Library New York.

1994. Avril/mai – exposition Personnelle, à Cerreto Guidi dans le mois de mai 1994: OTTONE ROSAI dessins, PAOLO GENNAIOLI peintures.

Livre de l’exposition par Fabrizio Forlai. Texte critique de Tommaso Paloscia, Graph’Idea, Florence, avril 1994. Le livre est classé dans les librairies de : MoMA Library New York; KHI, Istituto Germanico Firenze.

1997. Mars – Publication du livre ( fait à la main ) FOUR OILS. Classé au MoMA Library New York et NATIONAL GALLERY OF ART Library Washinghton.

1998. Août – Exposition Personnelle, L’ABBANDONO Sala Esposizione Palazzo Pretorio Sansepolcro.

Octobre – Publication du livre ( fait à la main ) LIFE OF ART. Classé au MOMA New York, VICTORIA end ALBERT MUSEUM London et NATIONAL GALLERY OF ART Washington.

Décembre – Participation à la collective Holiday Whites ARTCORE Gallery, Toronto.

1999. Août – Exposition Personnelle, SANSEPOLCRO sala Esposizione Palazzo Pretorio Sansepolcro.

Décembre – Sortie du livre FIRENZE UN MILLENNIO. La Loggia, Firenze. Par Raul Rega. Textes critiques de Giovanni Faccenda.

2000. Juin – Présentation de la BATTAGLIA DI ANGHIARI. Cortile Palazzo Comunale Arezzo. Présentée par Giovanni Faccenda.

Juillet – Participation à la VETRINA DEL PREMIO AREZZO, par Giovanni Faccenda, Sant?Ignazio Arezzo.

Août – Exposition Personnelle, LA BATTAGLIA DI ANGHIARI. Sala Esposizione Palazzo Pretorio Sansepolcro.

Septembre – L’ABBANDONO, 1997. Oeuvre qui gagne le prix Dino Caponi, Sala Sant’Ignazio Arezzo.

Décembre – Exposition Personnelle, LA BATTAGLIA DI ANGHIARI Banca Nazionale del Lavoro Piazza della Repubblica Firenze pour Telethon.

2001. Octobre – Catalogue de l’Exposition Personnelle, OPERE RECENTI Galleria MICHAUD Firenze. Tipografia Moderna, Firenze. Texte critique de Riccardo Nencini. …. Une rigoureuse recherche de vérité poétique poursuivie avec les instruments de l’art et un engagement civil et humain qui se transfigure dans des images d’une beauté classique…..

2002. 11 septembre – Exposition Personnelle, 11 SETTEMBRE – UNA MOSTRA, UN RICORDO. Consiglio Regionale della Toscana. A décembre elle se déplace dans la Foresteria dell’eremo di Camaldoli. Tout suivi par Fabio Roggiolani.

2003. Février – sortie de la revue Rebella. Fondée et dirigée. Elle aura une durée de quatre ans. Fabio Roggiolani Editore.

Novembre – Sortie du livre OPERE DELLA COLLEZIONE REGIONALE VOLUME PRIMO par Giovanni M. Carli.

Présentations de: Riccardo Nencini, Antonio Paolucci et Carlo Sisi. Consiglio Regionale della Toscana, Firenze

Aux pages 38 et 39, Sulla pena di morte, 2002. Carli écrit à coté…….Sa peinture est comme un champ magnétique où convergent,de chaque coté, des secrets inexprimables de son existence et de celle d’autrui qui se composent en figures.

Gennaioli vit dans la possibilité de pouvoir et de savoir nous parler de ses et de nos parcours à travers les variétés et les variations d’événements, de sensations et d’émotions.

2007. 11 septembre, Il donne l’oeuvre 11 SETTEMBRE à la Pinacoteca del Consiglio Regionale della Toscana, Firenze.

2007. Décembre-sortie, seulement on-line, la revue Salvatica. Fondée et dirigée. Elle aura une durée de quatre ans.

2008. A partir du janvier 2008 il travaille à l’emeublement de la “Custom Dream Home” du collectionneur Jhon Backus, Washington.

2009. Décembre – il participe avec l’oeuvre STUDIO PER L’ULTIMA CENA alla Messa degli Artisti nella Basilica di San Marco, Firenze.

2010. 6 janvier. Il participe avec l’oeuvre LA CACCIATA à la Messa degli Artisti nella Basilica di San Marco, Firenze.

Janvier – sortie du livre SALVATICA PAPINIANA alla Casa delle Letterature di Roma, par Umberto Croppi. Masso delle Fate Editore, Firenze.

Février – Exposition Personnelle, SALVATICA PAPINIANA alla Casa delle Letterature di Roma, par Umberto Croppi.

Juillet – Il publie le livre 8 fait à la main 9 STRANGE FRUIT.

Septembre – STRANGE FRUIT. Exposition Personnelle du livre. “Chiosco dei Silvestrini” Basilica di San Marco, Firenze.

2011. Février – San Valentino. Al S.J.S. de Florence Présentation des NUT.

Août – Exposition Personnelle, HEEL dans la Sala Esposizione Palazzo Pretorio Sansepolcro.

Septembre – Exposition Personnelle, CIELO E TERRA “ Sala Consiliare” Pieve Santo Stefano.

Octobre – Pieve Santo Stefano. Inauguration de la pinacothèque ( pensée et voulue) du “Teatro Comunale Giovanni Papini” avec l’oeuvre Original Sin.

2012. Firenze, 23 juin – Exposition MICHELANGIOLESCA

2014. Firenze, 28 Septembre – LE ANIMA . Exposition Personnelle de 6 arrêt images sur l’âme des animaux. Basilica di San Marco, Firenze.

2016. 6 Février – CUORI 800 – LE COEUR DE PARIS. Exposition Personnelle présentée par Umberto Croppi, Sous l’égide des Moines de l’Ordine Dominicano après 800 ans de la naissance de l’ordre. Basilica di San Marco, Firenze.

2018. 23 juin – RED SHOES. Exposition Personnelle dans la maison- atelier La Torre di Pieve, par Maria Giovanna Cutini. Interview sur TEVERE TV.

2019. 12 janvier – JUSTITIA. Exposition Personnelle, Libreria Giorni, Firenze.

2021. 23 septembre – TRENTANNI DARTE. Exposition Personnelle à la Casina Pompeiana in Villa Comunale. Napoli, par Thessy Sembiante.

23 octobre – TRENTANNI DARTE. Exposition Personnelle alla Galleria Comunale d’Arte Contemporanea, Arezzo par Thessy Sembiante.

2022. 20 mai – A MERINI AMORI. Exposition Personnelle allo “Spazio Alda Merini”, Milano, par Anna Alberti et Donatella Massimilla.

2022. 7 décembre – TRENTANNI DARTE. Exposition personnelle “Palazzo del Pegaso” Consiglio Regionale della Toscana, Firenze,, par Thessy Sembiante.

2023, 26 mai  -  STATUAIRE. Exposition personnelle alla Maison des Relations Internationales - Montpellier, par Federico Russo et Stefania Mellace Gioda.

 

 

                          

 

 STATUAIRE Maison des Relations Internationales Montpellier
STATUAIRE Maison des Relations Internationales Montpellier


Son initiation à la peinture est née d'une révélation littéraire. L'environnement dans lequel le jeune florentin a ouvert les yeux est, selon les canons de l'avant-garde, un territoire dans lequel les genres sont entremêlés: littérature, peinture, arts plastiques; si bien que quelqu'un qui, comme Soffici, Maccari ou Rosari était artiste peintre, était également écrivain et activiste culturel.

Toutefois, la découverte qui fut la sienne, sa passion, sa vie  sont liées à une figure de pur homme de lettres, indomptable, prolixe, mais uniquement écrivain et poète, et non pas peintre.: ce Giovanni Papini que rencontre intellectuellement Gennaioli à un moment clé de son cheminement artistique et humain à l'occasion de la lecture de son livre "Un homme fini": ce qui le conduira peu à peu à l'intérieur de l'aventure littéraire d'un grand auteur italien, interprète de la crise d'une époque non encore achevée. 

C'est donc un cas exceptionnel où la passion de l'art, le fait de perpétuellement se remettre en question avec des techniques qu'aucune académie ne lui avait enseignées, découlent  uniquement de la lecture des oeuvres d'un auteur. Une sorte de parcours maïeutique, donc, au cours duquel un maître, que lui-même n'a jamais rencontré personnellement, a engendré dans l'imaginaire du gamin qu'il était le désir de se mesurer aux formes et aux couleurs.

Donc, si de grands artistes comme Rasai et Soffici ont constitué le socle de sa formation, si un maître comme Dino Capponi lui a servi d'intermédiaire  avec eux, Gennaioli a emprunté un chemin personnel, entièrement personnel: de ces exemples il a appris la force de ce qui est essentiel, cette rigueur absolue qui avait changé dans l'art italien le rapport avec la représentation de la réalité, mais sans aucune trace d'imitation, sans aucune référence ni citation des géants toscans du vingtième siècle.

En tout cas, si jamais une comparaison est possible, ce n'est pas avec les images de ces génies mais vraiment avec la seule expérience littéraire de Papini: le processus d'identification de Gennaioli à ce dernier  lui permettra de fouler les sentiers et d'user des mêmes refuges que ceux de l'auteur de "L'histoire du Christ"

Dans ses signes durs mais malléables comme le fil de fer, dans ses sanguines, je ressens une force qui vient de loin, d'une originalité absolue. Il y a dans ses tableaux, dans ses croquis, comme dans ses poésies, le courage d'aller là où personne n'est allé avant lui.

Avec la pureté d'un rite barbare, Gennaioli couche tout son être sur ses toiles, choisissant la matière et les pigments qui s'accordent le mieux à sa volonté de se livrer sans pudeur, mettant à nu " ses viscères et ses nerfs" comme son cher Papino  dans "Un homme fini".

 

Il est impossible de ne pas reconnaître le caractère de Paolo dans chacune de ses créations, qu'elle repose sur le matériau synthétique qu'il affectionne, qu'elle soit tracée sur du papier, ou se cache dans des cerneaux de noix( qui ont les mêmes crevasses et les mêmes aspérités que ses coeurs) ou bien encore qu'elle soit constituée de vers poinçonnés en caractères austères sur des lambeaux de papier.

 

Umberto Croppi

Rome, jamvier 2010 / 2016

 

Paolo Gennaioli a grandi dans le sillage de Rosai et Soffici, avec un regard pas indifférent à l'avant-garde de Burri et Cagli, il est certainement à considérer aujourd'hui comme l'un des grands espoirs  de la peinture contemporaine, en vertu de la rigueur formelle et de la recherche innovante qui  nourrit son oeuvre ; qui naît de la respectueuse mémoire du passé, tout en maintenant vive l'attention et l'enquête intellectuelle aiguë vers le présent.

 

Florence, décembre 1999

 

Il nous arrive, ainsi, de retrouver aujourd'hui un homme et un peintre - Paolo Gennaioli, justement - forgé par de changeantes, parfois douloureuses expériences, mais il reste un artiste de valeur en dépit des pauses qu'il a pris consciemment, en raillant les règles et les mécanismes pervers du "marché" et d'une contemporanéité dans laquelle un auteur, tel qu'il est et a toujours été, résiste volontairement aux marges, en détestant la futilité, l'ignorance, le désengagement, dans un parcours, donc, forcément solitaire.

Sa peinture, entre-temps, s'est faite encore plus belle et noble dans l'aspect, elle a acquis une aura magique  qui se répand dans la mise en ombres et lumières, davantage choisie non comme une adaptation temporelle ou du réel mais comme une éloquence sentimentale recherchée. D'autres imprévus se sont soldés par un bénéfice exclusif, en donnant vie à un conte en images qui reste vertueux, riche d'événements infinitésimaux et d'un certain privilège pour chacun doté de sensibilité et culture.

 

Giovanni Faccenda

Venise, Novembre 2022.

 

 

 

 

Ma première rencontre avec Paolo Gennaioli,  s'est déroulée   dans sa maison/atelier "La Torre di Pieve" à Pieve Santo Stefano en province d'Arezzo.

La première chose qui m'a frappé, en le rencontrant, a été certainement son visage: ses yeux qui te transpercent par leur intensité! Inquiets, magnétiques. Ses yeux  regardent loin et révèlent à la lumière le véritable esprit de cet artiste: un mélange de force et délicatesse, de fureur et de  gentillesse.

Paolo, pendant mon séjour, m'a raconté qu'à l'âge de seize ans, il a été foudroyé par Jim Morrison et  la musique culte de Doors et grâce à eux, il commença à lire des écrivains comme Blake, Rimbaud et Baudelaire. Quatre ans après, tout juste âgé de vingt ans, pendant ses séjours tranquilles à Bulciano, à quelques kilomètres de Pieve, dans la Valtiberina ( Michel-Ange est né dans la Valtiberina), le garçon créatif décide de suivre le chemin de l'Art dans ses formes multiples: peinture, écriture, poésie. Giovanni Papini fut fondamental, lui  qui justement se réfugeait aussi à Bulciano pour écrire ses chefs d'oeuvre: Papini fut le premier à traduire en italien William Blake.

Le jeune agité et anticonformiste fut littéralement conquis par la lecture de l'oeuvre de Papini Un homme fini et commença pour lui un parcours artistique et humain qui le mènera, en tant qu' autodidacte, à s'approcher de plus en plus de l'art de grands maîtres toscanes du vingtième siècle: Ottone Rosai et Ardengo Soffici (qui avec Papini à Bulciano fonda Lacerba et fut  le premier à faire connaître Cézanne en Italie et à traduire Rimbaud);  et puis le monde douloureux et touchant de Lorenzo Viani.

Le monde de Gennaioli est complexe. En devenir constant. Fait non seulement d'art sanglant mais de poésie et d'écrits courageux qui le porteront entre les années  2003 et 2008 à la création de deux revues: Rebella e Salvatica.

Toutes les oeuvres de cet artiste arrivent du profond, des entrailles avant d'arriver à sa tête, à ses yeux et à sa main pour devenir signe/trace.

Paolo Gennaioli écrit sur lui: ”J'ai toujours vécu de rêves.  Ma fantaisie a toujours précédé l'aube de cent couchers de soleil. Quand les autres allaient se coucher je me découvrais.  Sans miroirs”

Cet écrit renferme son monde.

 

Thessy Sembiante

Naples, juillet 2021

 

 

Tempus fugit. Il potente spettacolo che continua

 

 

«Oh me! Oh vita! Di queste domande che ricorrono,

degli infiniti cortei di infedeli, di città gremite di stolti,

di me stesso che sempre mi rimprovero, […]

la domanda, ahimè! Così triste, ricorrente

Cosa c’è di buono in tutto questo, oh me, oh vita?

Risposta:

Che tu sei qui – che la vita esiste, e l’identità,

che il potente spettacolo continua, e tu puoi contribuirvi con un verso.»

Walt Whitman, Oh me! Oh vita!

 

 

Sono passati velocemente, troppo velocemente, quasi trent’anni, da quella prima volta – un grigio pomeriggio d’autunno di pioggia battente – in cui Fabrizio Forlai, nel negozio di cornici di suo fratello Paolo, in via Masaccio, a Firenze, mi mostrò quattro dipinti di quello che allora era un giovane di talento quanto, almeno all'apparenza, un po’strampalato: Paolo Gennaioli. Ma se sulla sua originalità, nelle espressioni verbali e nei modi di fare, ci sarebbe ancora molto da dire e da raccontare e fors’anche da discutere, la qualità notevolissima di quei lavori sgombrò subito l’orizzonte delle valutazioni da possibili indugi e perfino dal rischio di un certo avventato entusiasmo: erano, infatti, quelli, esiti di primissimo ordine, rivelatori di un artista singolare quanto - nonostante la giovane età – già incredibilmente maturo.

Lo aveva tenuto a battesimo, pochi mesi prima, il critico più influente del panorama fiorentino e toscano di quel momento, Tommaso Paloscia, in una mostra in cui alcuni disegni di Ottone Rosai, di pregevolissima fattura, erano stati ordinati accanto - senza evidentemente alcun intento comparativo - a un gruppo di quadri dell'esordiente Gennaioli.

Ricordo bene quell’esposizione: lo stupore, soprattutto, provato al cospetto di una pittura nuova, che echeggiava, subliminale, luoghi, memorie, voci e umori; un tempo antico che trovava all'improvviso inattese, insospettabili, seducenti propaggini in quello a noi più prossimo.

Gennaioli mostrava in quel frangente particolare attenzione – diresti in termini filosofici – soprattutto alla scelta dei soggetti, ritenendoli al contempo nulla più che fecondi pretesti espressivi. Di essi lo indovinavi attratto dalla loro verità ultima e, nondimeno, da quanto insistesse, con intrigante varietà di fertili incombenze, oltre la superficiale apparenza.

Quanto, dunque, avesse agio di disvelare, all'occhio dei più avvertiti, il pregiato ordito cromatico era frutto prelibato di una ricerca insistita alla maniera di un alchimista sempre insoddisfatto, capace, tuttavia, di concretare soluzioni inedite, originali e mai scontate.

Meritatamente, per Gennaioli, fu subito successo, con unanime consenso da parte della critica e del pubblico e con il riconoscimento e il sostegno di due rinomati Maestri della Generazione del Venti: Dino Caponi ed Enzo Faraoni.

 

Tempus fugit. Ingordo e inesorabile, si è portato via molto e molti, fra gli altri Fabrizio Forlai, prima, Narciso Parigi, poi, e, infine, qualche settimana fa, Paolo Forlai: pilastri affettivi che rimangono ugualmente nell’anima con memoria indelebile.

Accade, così, di ritrovare oggi un uomo e un pittore - Paolo Gennaioli, appunto - forgiato da mutevoli, talvolta dolorose, esperienze, rimasto artista di valore a dispetto delle pause consapevolmente prese irridendo le regole e i perversi meccanismi del «mercato» e di una contemporaneità nella quale un artefice, com’è e sempre è stato lui, resiste volutamente ai margini, aborrendo futilità, ignoranza, disimpegno, in un proprio percorso, dunque, fatalmente solitario.

La sua pittura, nel frattempo, si è fatta ancora più bella e nobile nell’aspetto, ha acquisito un’aura magica che pervade l’impianto di luci e ombre di volta in volta scelto non come adattamento temporale o del reale ma quale ricercatissima eloquenza sentimentale. Altre urgenze si sono saldate con piglio esclusivo, dando vita a un racconto per immagini che resta virtuoso, ricolmo di accadimenti infinitesimali e certo privilegio per pochi dotati di sensibilità e cultura.

 

 Giovanni Faccenda

Venezia, novembre 2022.

TRENTANNI DARTE. Firenze, Consiglio Regionale della Toscana. 7 Dicembre 2022.
TRENTANNI DARTE. Firenze, Consiglio Regionale della Toscana. 7 Dicembre 2022.
Firenze è il luogo dei sogni che si avverano.
Firenze è il flusso catalizzatore della DeLorean: Puoi essere con Lorenzo il giorno che scoprì Michelangelo o salire a piedi a San Miniato accanto a Papini.
Rimasta nel tempo della Sua grandezza, ti capovolge e rimette a piombo lasciandoti la Sua polvere che non ti verrà mai di scuotere.
Io son rinato in questa Via.
VASO CON CALLE "Pieve Santo Stefano, luglio 2022. Olio su faesite cm 70x50.
VASO CON CALLE "Pieve Santo Stefano, luglio 2022. Olio su faesite cm 70x50.

FSM Magazine. Editoria-Associazione Culturale Spazio Mecenate, Numero di marzo-aprile 2022.

PAOLO GENNAIOLI PITTORE

 

La prima considerazione spontanea dopo aver visto qualche dipinto di questo artista è stata quella che qualunque osservatore si troverà sempre davanti a una sorta di linguaggio dotato di fanciullesco romanticismo e di leggera liricità che provoca quella tipica emozione che consente di stabilire un contatto già ricco di livello di grande valore. Affronta, con una pluralità di tecniche, differiti stilemi e variegati spunti, tematiche di diverso riferimento comprese e già inglobate nel vastissimo campionario dello scibile umano, tra antico e moderno così come tra sacro e profano. Se è vero che la sua indagine nasce dallo studio approfondito di uno scrittore come Giovanni Papini, un grande e geniale interprete della letteratura ma anche protagonista di un vissuto di accanito oppositore di un Dio poi ritrovato non più come Giovanni ma come Bonaventura, è altrettanto vero che il Gennaioli ha acquisito e fatta sua una sensibilità poetica di cui, immancabilmente, ha riversato anche in pittura quella geniale porzione lirica così largamente ereditata.Così tra poesia e pittura è nata e cresciuta in lui una sorta di sfida con sè stesso nel raffigurare la storia e gli uomini assumendo e declinando differenti connotazioni; cosa che spiega forse perché possa essere talvolta ripetitivo nel racconto della vita interpretata da figure diverse in tempi diversi. Uno sguardo attento al suo già vasto corpus di opere, fa notare come l’artista riesca ad equilibrare i suoi racconti con il rifondersi delle sue più intime annotazioni per poi trasferire alle opere immagini il più vicino possibile alle sue sensazioni. Paolo Gennaioli sembra pertanto dotato di un’immediatezza istintiva e dà l’idea di entrare in medias res molto più facilmente di tanti suoi colleghi, tanto da rendere subito un pathos istantaneo e subitanee emozioni con ariosa profondità, rigogliosa prospettiva e cuore narrativo da autore che sa intraversarsi romantico, quando verista, quando addirittura ermeneutico, quindi esegetico, esplicativo e interpretativo. Il suo modus equivale all’esprimersi visivo di una ispirazione e/o concezione poetica che non può che connotare canoni di pittura totalmente diversi da quelli usuali e routinari sia nella concezione dei volumi che nell’attacco degli spazi con vuoti e pieni diligentemente alternati, riuscendo a braccare la luminosità. Con la grafica e col magico colore, l’artista sa tradurre tale miscellanea in un ensemble unico elegante e di grande connessione lirica, riuscendo a liberare in discesa la pulsione del fare in concomitanza al ritrovamento della libertà del cuore del poeta che è in lui lasciandosi alle spalle trafitture della memoria e della ragione; si ricongiunge così all’esprit de la peinture attraverso l’esprit de la poesie. In ultima analisi questo autore non propone moduli, non s’affida a formule convenzionali, non ubbidisce a regole didascaliche in piena coerenza con l’Arte Contemporanea; nei suoi quadri la poetica non è data da rime alternate ma dal pullulare di immagini rubate al tempo del vivere e icone che ritrovano nei titoli quella identità di sofisticata avvenenza della sua storyteller di pittore e poeta; ragazzo padre di famiglia allargata.

 

Gastone Ranieri Indoni

 

Roma, 19 giugno 2022

GUERRIERO CHE DORME "Giugno 2022. Olio su faesite cm 45x150
GUERRIERO CHE DORME "Giugno 2022. Olio su faesite cm 45x150
A Merini Amori. Spazio Alda Merini, 20 - 29 maggio 2022. Milano
A Merini Amori. Spazio Alda Merini, 20 - 29 maggio 2022. Milano

 

 

Quella tela di ragno che da Pieve Santo Stefano approda in via Magolfa

 

Ci sono giorni in cui gli astri si allineano e avvengono incontri speciali. A noi è successo in un tratto della via di Francesco che stavamo percorrendo in un caldissimo settembre da La Verna a Pieve Santo Stefano, nella provincia aretina: la scoperta di un artista, poeta e pittore - Paolo Gennaioli -, che avrebbe continuato a riemergere nelle nostre chiacchiere lungo il lento cammino sulle tracce del monaco di Assisi. 

La sua torre medievale, oggi laboratorio/casa/atelier, ci aveva subito avvolto con i suoi colori forti, la rosa rampicante all’interno del salone bianchissimo, il profumo di erbe selvatiche dei campi attorno. Ma soprattutto con le sue opere, appese un po’ ovunque tra cucina, corridoio, camere, e le noci - scrigno di piccoli frammenti poetici. Era stato lui a raccontarci della sua formazione letteraria sulle tracce di Giovanni Papini, lo scrittore fiorentino vissuto a lungo in zona - divenuto poi terziario francescano dopo una sofferta conversione. E della sua personalissima ricerca pittorica nell’ambito della tradizione figurativa del Novecento.  I suoi disegni a matita, ruvidi ed evocativi, le sue pennellate decise, avevano lasciato il segno. Impossibile non farsi avviluppare dalla “Ragnatela”, uno dei suoi quadri.

E poi un altro incontro, durante una passeggiata milanese insieme al nostro ospite aretino: quello con Donatella Massimilla allo Spazio Alda Merini - ricostruzione fedele della mansardina dove la Poetessa dei Navigli aveva vissuto i suoi ultimi anni. Era stata Donatella, curatrice dello spazio nonché regista teatrale e instancabile raccontatrice, a far rivivere la vita tumultuosa della poetessa attraverso i suoi oggetti, il rossetto, la macchina per scrivere, le sigarette e le cicche gettate a terra, le tante fotografie, i frammenti lirici e gli aforismi.

Immediata la risonanza tra l’ossessione poetica di Alda Merini - l’amore rincorso, preteso, rimpianto - e i cuori rosso vermiglio di Paolo Gennaioli. Che finalmente in questi giorni si mescolano al disordine meriniano tra le pareti dello Spazio, aperto a tutti i milanesi che vorranno visitarlo, in un incontro ideale tra poesia e pittura. Amori. Come recita il titolo della mostra.   

Anna Alberti 

 Milano, 20 aprile 2022

                                                     ___________________________

 

Amai teneramente dei dolcissimi amanti

senza che essi sapessero mai nulla.

E su questi intessei tele di ragno

e fui preda della mia stessa materia.

In me l’anima c’era della meretrice

della santa della sanguinaria e dell’ipocrita.

Molti diedero al mio modo di vivere un nome

e fui soltanto una isterica.

 

(Amai teneramente - Alda Merini,  da La gazza ladra, 1985, ripubblicata nel 1991 da Einaudi nell’antologia meriniana Vuoto d'amore).

                                                        __________
                                                 __________________
E poi fate l'amore.
Maggio mese ideale per una Mostra dedicata da Paolo Gennaioli ad Alda Merini.
La Casa è da sempre aperta alle Arti nella memoria e nella reinvenzione dell'opera e della vita, attraverso diversi linguaggi, dell'amata Poetessa dei Navigli. Forse per questo, arrivato con amici, il pittore e poeta toscano Paolo Gennaioli, riconosce, nell'ex tabaccheria di via Magolfa, ora piccolo prezioso museo dedicato ad Alda nello splendido territorio del Municipio 6 di Milano, un territorio di confine comune.
Le sue opere si ispirano alla Merini, al suo delirio amoroso e si confondono ad amori sospesi, cuori infranti, fiori sensuali dischiusi alla Bellezza. 
Anche nelle Visite in Versi delle attrici del Cetec Dentro/Fuori San Vittore, soprattutto in quelle fatte per le scuole, sposiamo ed interpretiamo poesie come: "E poi fate l'amore. Niente sesso, solo amore...Fate l'amore e non vergognatevi...perché l'amore è arte e voi i capolavori".
Ed aforismi meriniani, come petali di rosa, sfiorano le noci-gioiello di Gennaioli, piccoli scrigni incisi di parole che svelano desideri , nascondono segreti.
Casa Merini fiorisce allora a maggio insieme alle opere dell'artista toscano che celebrano l'Amore, lo Spazio ospita un percorso itinerante, diviene cuore pulsante di emozioni, umanità, speranze. Giovani musicisti al pianoforte accompagneranno in serate speciali bicchieri di vino ed incontri, come la tradizione antica del cantare il maggio nelle campagne aretine dove Paolo vive in una splendida torre.  Per assaporare insieme colori e visioni, messaggi di pace racchiusi nelle bottiglie dipinte di morandiana memoria, per rivivere insieme, dopo accadimenti che ce li hanno fatti dimenticare: "abbracci, talmente stretti da diventare una cosa sola..cuori che battono insieme, respiri che viaggiano allo stesso ritmo. E poi sorrisi!".
Sorrisi, doni preziosi.
Donatella Massimilla
direzione artistica 
Cetec Spazio Alda Merini
Milano, 20 aprile 2022
________________________________
____________________________
Paolo Gennaioli artista toscano a tutto tondo; mi ha fatto ritornare al mio periodo, bohémien, fiorentino, 1969 e dintorni, neanche ventenne, nella sua pittura si notano le atmosfere, più che giustificate quando si è giovani e si strizzano gli occhi agli artisti che si amano, a Rosai che lui stesso ha sentito come maestro.
I suoi disegni mi hanno ricordato Annigoni, grande ritrattista e apprezzato mondialmente, e gli omaggi a Giorgio Morandi, che Il Gennaioli interpreta sempre in modo personale, come è giusto che sia…
“A Merini Amori” diventa l’omaggio e il titolo della mostra ospitata allo Spazio Alda Merini CETEC Dentro/Fuori San Vittore di Via Magolfa, 30, Milano.
Alda che ho avuto il privilegio di frequentare, per quasi 20 anni, parlava dell’amore e ciò lo esprimeva nelle sue liriche e ha fatto bene Paolo Gennaioli che con le sue pennellate, e scritti, l’ha evidenziato nei suoi dipinti.
A parere mio di grande impatto emozionale “Guerriero che dorme” e non solo. Quando un artista tramite le sue opere regala emozioni credo che è di questo di cui oggi abbiamo di bisogno, contro l’apatia, l’indifferenza.
Lorenzo Maria Bottari
Milano, 23/5/22
_________________________________
_____________________________
_______________________
PAGINA BIANCA (trittico
PAGINA BIANCA (trittico

 

 

GENNAIOLI A NAPOLI

 

 

Il mio primo incontro con Paolo Gennaioli  è avvenuto  nella sua casa/studio a Pieve Santo Stefano in provincia di Arezzo, una splendida torre che risale al 1200.

La prima cosa che mi ha colpito incontrandolo  è stato certamente il suo aspetto. Per un attimo ho pensato di trovarmi dinanzi a una rockstar: Lunghi capelli, jeans vissuti, camicia nera aperta sul petto…e poi i suoi occhi! Quegli occhi che ti “bucano” per la loro intensità! Inquieti, magnetici. Occhi che guardano lontano e portano alla luce il vero animo  di quest’artista: Un  miscuglio di forza e delicatezza, furore e gentilezza. 

Paolo durante il mio soggiorno mi ha raccontato che qui a sedici anni  venne folgorato da Jim Morrison e dalla musica coltissima dei  Doors  e  grazie a loro  si avvicinò alla lettura di autori come Blake, Rimbaud e Baudelaire. Quattro anni più tardi, appena ventenne, durante i tranquilli soggiorni a Bulciano, a pochi chilometri da Pieve nella Valtiberina (Michelangelo è nato in Valtiberina), quell’estroso ragazzo decise di seguire la strada dell’ Arte nelle sue molteplici forme: Pittura, scrittura, poesia. Fondamentale fu Giovanni Papini (RITRATTO DI GIOVANNI PAPINI) che proprio a Bulciano si rifugiava per scrivere i suoi capolavori: Papini il primo a tradurre in italiano William Blake.

Il giovane irrequieto, anticonformista Genna (così si firmava in quegli anni fino al 1994) venne letteralmente rapito dalla lettura dell’opera papiniana Un uomo finito e  iniziò così per lui un percorso artistico e umano che lo porterà, da autodidatta, ad avvicinarsi sempre più all’arte dei grandi maestri toscani del Novecento futuristi e non: Ottone Rosai e Ardengo Soffici (con Papini a Bulciano fondò Lacerba e fu il primo a far conoscere all’Italia Rimbaud). E poi il mondo dolente e commosso di Lorenzo Viani. Infine su tutti, al pari di Michelangelo, l’amore per il padre dell’arte Informale  Alberto Burri, umbro, che modellava la materia con una maestria unica: Sacchi, catrame, argilla, ferro, plastica bruciata… nelle sue mani  si trasformavano creando un’estetica nuova con opere dal grande impatto comunicativo: “Il GRANDE CRETTO di Gibellina è un’ottava meraviglia!”.

Intanto il giovane artista  è incoraggiato  e sostenuto nella sua crescita dagl’occhi attenti di Narciso Parigi (GOG) e Fabrizio Forlai (futuro suocero, fra i massimi esperti dell’arte di Rosai): I primi ad apprezzarlo e comprenderne le potenzialità.

Il mondo di Gennaioli è complesso. In continuo divenire. Fatto non solo di arte sanguigna ma  di poesia (Nut NAPOLI) e scritti coraggiosi che lo portarono negl’anni tra il 2003 e 2008  alla creazione di due rivista: Rebella che accolse scritti con firme importanti come quella di Umberto Croppi attuale Presidente della Quadriennale e  Salvatica -Colei che si Salva.

Nel suo studio sul cavalletto un vaso di fiori (ROSE ROSSE) dai colori delicatissimi. I suoi pennelli e carboncini  mescolano i colori sulla tavola di faesite facendo fiorire mille  fiori… tanti fiori (VIOLA DEL PENSIERO) dai colori spesso improbabili, sognanti. Qui Gennaioli riprende decisamente dalla pittura del Novecento il tema delle “Nature morte” fulgenti di sensuoso colore, sotto l’influenza decisa di maestri quali Giorgio Morandi e Dino Caponi.

 Più in là una serie di sensuali  immagini di fanciulla: Con tacchi a spillo e abiti succinti (IL GIULIO CESARE -ciclo delle Scarpette Rosse) e ancora un GUERRIERO CHE DORME nudo  rappresentato in una spazialità rarefatta con una sessualità cruda esaltata dalla base aspra della faesite.  E poi ecco l’opera il cuore (BOCCALE E CALICE; PIETrA) pulsante. Un calice di sangue e pietà vivido, puro. L’opera ha come riferimento l’Ultima cena, il Sacro Graal che simboleggia l’ integrità primordiale  che porta alla conoscenza esoterica, iniziatica.

Tutte le opere di questo artista arrivano dal profondo, dalle viscere prima che arrivino alla testa, agli occhi alla mano per diventare segno.

Paolo Gennaioli scrive di sé: Ho sempre vissuto di sogni. La mia fantasia ha sempre preceduto l’alba di cento tramonti. Quando gli altri andavano a dormire io mi scoprivo. Senza specchi”

 

In questo scritto è racchiuso tutto il suo mondo.

 

Thessy Sembiante

Napoli, 27 luglio 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

Sovrapposizioni che diventano trasparenze. Nulla sfugge all’occhio umano anche

se la profondità potrebbe ingannare.

Ogni oggetto è visibile in tutte le sue facce, nelle sue tavole di posate apparec-

chiate in economia. Risparmio di densità, non di contenuto.

Punto di vista nuova dal quale guardare lo stato delle cose con una prospettiva

diversa, interiore.

I Ritratti come istantanee di disagio e tribolazione.

Drammi collettivi vissuti senza ammortizzatori e filtrati dalle

consistenze bidimensionali dei loro volti.

La realtà per quanto atroce, una volta digerita tramite la tela, smette di fare paura.

Raggiungere il vero, non chiede di più.

E ci arriva di esperienza e di ispirazione, genuino ed innocente incontro letterario.

Non abbiamo ancora ben capito chi sia - sfugge alle categorizzazioni il suo compli-

cato Multiverso -ma già per differenza sono cristallini i compromessi ai quali

non scende. Non imita, non cede ai virtuosismi. Un lavoro a sottrarre ma mai un

vuoto a perdere.

Temi profondi delineati con un’introspezione precisa quasi biografica. Anche se non

tocca lui, tocca a lui esprimerlo.

Custode e Cantore dell’universo femminile al quale ammicca e che a turno protegge

e celebra. Un cuore materico quello di Gennaioli. Burriano e Michelangiolesco allo

stesso tempo.

Celebrazione della faesite, materiale dal passato scomodo che con riscatto e vibra-

zione ritrova una nuova vita, fedele compagno dei carbonici e degli oli, ora brillanti

e ora bruciati.

Quadri senti nella pancia prima ancora che nel pensiero, uterini viscerali, senza tempo

o genere.

Profondo senza essere mai pesante, scarno ma non arido, eliminato il superfluo

resta solo un meraviglioso essenziale.

Le contraddizioni e gli abissi. Un intestino percorso dal suo stesso interno come un

girone dove incontrare, ad ogni passo, una nuova grande e vera angoscia del

nostro tempo da raccontare.

Voce del verbo essere. Umani.

 

 

CHIARA BASSI

Milano, 24 luglio 2021

 

 

 

 

 

 

NAPOLI Nut
NAPOLI Nut
NAPOLI Nut (tre canti (7 originali numerati da I a VII
NAPOLI Nut (tre canti (7 originali numerati da I a VII
Foto di Marianna Bellini
Foto di Marianna Bellini
Foto di Marianna Bellini
Foto di Marianna Bellini